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Ambassadeurs royaux de l’Aflasafe BF01 : Les rois se joignent à la lutte contre les aflatoxines au Burkina Faso

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Ambassadeurs royaux de l’Aflasafe BF01 : Les rois se joignent à la lutte contre les aflatoxines au Burkina Faso

January 18, 2019

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Après Trente ans de règne, le jugement et le souci constant de ce roi pour sa communauté demeurent plus forts que jamais : Sa Majesté Pô Pê, le roi du Pô va encourager son peuple à utiliser l’Aflasafe BF01 pour s’assurer qu’il mange des aliments sains.

L’aflatoxine est un tueur lent et caché. Pour arrêter sa propagation ravageuse, il nous faut plus qu’un produit de première qualité. Aflasafe BF01 est reconnu comme un leader dans la lutte contre les aflatoxines – mais il a besoin de leaders qui agiront comme ses champions dans le domaine. Nous soutenons les démonstrations et les journées de formation en cours dans les champs des agriculteurs, à travers des tests d’aflatoxines effectués directement et de manière participative afin de prouver l’efficacité d’Aflasafe à rendre les aliments plus sûrs pour la consommation, tout en continuant à explorer autant que possible d’autres options pour faire passer le message. En novembre 2018, nous avons été ravis d’avoir une audience royale avec non pas un mais deux rois burkinabè, et de recevoir leurs promesses de soutien en tant qu’ambassadeurs pour Aflasafe et la sensibilisation aux aflatoxines.

Les monarques sont souvent présentés dans nos livres d’histoire et dans les manchettes des journaux comme des personnages nobles, se tenant à distance, loin des préoccupations des gens ordinaires. Mais, au Burkina Faso, ces monarques nous donnent la preuve de constater qu’un seul homme peut à la fois porter la couronne et avoir fermement les pieds sur terre. Dans ce pays où l’agriculture occupe une place très importante dans la vie des populations, les rois sont fiers d’être propriétaires d’une ferme et de comprendre les défis auxquels leur peuple fait face.

Les rois et les reines du Burkina Faso sont des leaders de leurs communautés. Ils représentent et guident leur peuple et jouent un rôle clé dans la promotion des attitudes, des idées et des priorités locales. En tant que tels, ils font partie des principaux leaders d’opinion qui ont potentiellement le plus grand pouvoir de sensibiliser et d’encourager l’adoption d’Aflasafe.

« Nous sommes tous concernés par ce problème. C’est pourquoi nous nous engageons à soutenir l’équipe intervenant sur les questions liées aux aflatoxines au Burkina afin de sensibiliser la population et de promouvoir l’adoption d’Aflasafe par les agriculteurs de ma région » —Sa Majesté Pô Pê, le roi du Pô

Toutes parées de sourire aux lèvres, ces agricultrices du pays de l’arachide testent d’elles-mêmes Aflasafe BF01 : ce groupe d’agricultrices a mis en place des parcelles de démonstration dans leurs propres champs à Bouèga, près de la ville de Garango, au Burkina Faso à travers l’application d’Aflasafe, la participation aux journées de formation et de visites commentées, et l’échantillonnage des arachides récoltées des parcelles traitées et non traitées avec Aflasafe. Cette région est le cœur du peuple Bissa, connu comme les plus grands mangeurs d’arachide du pays et célèbre pour ses délicieux plats et boissons à base d’arachide.

Alors, quel a été le secret de pouvoir parler à de tels personnages royaux ? Est-ce en allant directement au sommet ? En fait, c’est tout le contraire : les réunions ont été le fruit d’un travail diligent et de longue haleine sur le terrain. A l’entame de l’année 2018, ATTC a travaillé avec le Groupe Eléphant Vert, notre partenaire de distribution de Aflasafe BF01, pour mettre en place 10 sites de démonstration participative gérés par les agriculteurs dans sept provinces. Au cours de chaque démonstration, nous collaborons avec les agriculteurs organisés en groupes agro-industriels préexistants, certains travaillant ensemble par le biais d’organisations paysannes, d’autres approvisionnent les transformateurs alimentaires ou des négociants agricoles intéressés à l’achat des céréales en vrac ce qui nous a permis de les atteindre efficacement et de créer des groupes de soutien naturels de Aflasafe intégrés dans les communautés locales.

Tous heureux des fruits de leur labeur : grâce à l’aide de ses voisins, M. Ousseini Avioubou (à gauche), un des participants à la démonstration d’Aflasafe BF01, collecte avec l’aide de ses voisins du maïs de ses champs situés à Djaro près de Pô en vue de tester la présence et la teneur des aflatoxines. Les échantillons d’essais sont constitués de 60 épis récoltés sur la parcelle traitée à l’Aflasafe et de 60 épis de la parcelle non traitée utilisée pour la comparaison.

De telles démonstrations offrent l’occasion aux agriculteurs de voir d’eux-mêmes Aflasafe BF01 en action et de participer à l’essai de son efficacité, tout en demeurant un site idéal de formation pratique et d’expérience dans l’application appropriée d’Aflasafe. Au cours de ces démonstrations, nous ne cultivons pas seulement des spéculations, mais nous disponibilisons également le sol adéquat afin que les agriculteurs pionniers, les groupes d’agriculteurs et autres leaders d’opinion locaux se forment à devenir des champions d’Aflasafe, dotés de connaissances sur les aflatoxines et sur la manière de les combattre.

La suite de la démonstration : dans le cadre de notre appui technique continu pour l’Aflasafe BF01, nous avons assuré le soutien et le suivi des démonstrations. La contamination par les aflatoxines est invisible et ne laisse aucune trace de goût, d’odeur ou autre : les aliments les plus délicieux peuvent s’avérer dangereux, alors que les plus moisis peuvent être consommés sans danger. Donc, même si on reconnaît l’arbre à ses fruits, comme on le dit, nous avons besoin d’un peu d’aide pour obtenir la preuve dont nous avons besoin : les tests scientifiques demeurent le seul moyen de détecter l’aflatoxine. C’est pourquoi l’échantillonnage des récoltes et les tests de détection des aflatoxines constituent une partie importante du processus de démonstration. Ils fournissent aux agriculteurs et à d’autres, tels que les agents de vulgarisation, les acheteurs et les distributeurs agricoles des preuves convaincantes et concluantes de l’efficacité d’Aflasafe dans l’environnement réel de leurs propres champs.

Mme Djalia Traoré (au centre), agricultrice et membre du comité de gestion de l’Union Provinciale des Professionnels Agricoles de la Léraba (UPPAL), agite un mélange de farine de maïs et d’éthanol avant de le filtrer pour le test d’aflatoxines. Mme Traoré est responsable contrôle qualité et prend son travail vraiment à cœur. Elle a été formée par d’autres organisations sur les meilleures pratiques telles que la mesure de l’humidité avant l’admission des grains dans l’entrepôt de l’UPPAL. Ce groupe d’agriculteurs est originaire de Baguéra, dans le sud du Burkina Faso, un foyer d’aflatoxines ce qui rend les tests et le contrôle encore plus importants et un de nos sites d’expérimentation d’Aflasafe BF01. Les agriculteurs participent activement à l’application d’Aflasafe dans leurs champs et à la confirmation de son efficacité, s’essayant à toutes les étapes du processus de test, y compris le décorticage, l’échantillonnage, le broyage, le pesage, le mélange avec l’éthanol, l’agitation et enfin la mesure des aflatoxines avec un lecteur AccuScan Gold. Novembre 2018.

D’octobre à novembre 2018, il était donc temps de se rendre de nouveau sur les sites de d’expérimentation et d’organiser une série d’autres visites commentées sur le site. Nous avons travaillé avec les agriculteurs pour collecter des échantillons de maïs et d’arachide sur des parcelles traitées et non traitées à l’Aflasafe, afin de tirer toutes les conclusions des résultats obtenus des tests effectués sur le site. Les participants ont appris non seulement comment fonctionne le test d’aflatoxine et s’y sont essayés aux différentes étapes du processus d’analyse, mais également les différentes limites de sécurité autorisées au Burkina Faso et dans les différents marchés étrangers ainsi que la façon dont la contamination affecte leur propre santé, la production avicole et animale, ainsi que les opportunités commerciales du produit. Les visites commentées conduites sur le site ont également été l’occasion idéale de formation sur les bonnes pratiques en matière de récolte et de bonne conservation.

Comment Aflasafe BF01 s’est-il comporté sur le terrain ? Les résultats préliminaires observés sur le terrain ont été spectaculaires : les concentrations d’aflatoxines dans tous les échantillons traités par Aflasafe se situaient entre 0 et 5 parties par milliard (ppb). En d’autres termes, avec des niveaux de contamination aussi faibles, tout le maïs et toutes les arachides traitées étaient propres à la consommation. En revanche, l’aflatoxine contenue dans les grains non traités pouvait atteindre des niveaux dangereux – jusqu’à 136 ppb dans le maïs et 194 ppb dans les arachides, ce qui les rendait impropres à la consommation et difficiles à exporter ou à vendre sur les marchés. En 2019, nous procéderons à des tests de laboratoire plus précis pour confirmer les résultats.

Résultats obtenus directement des champs ! Pour ceux qui n’étaient pas témoins oculaires lors du test d’aflatoxine au Burkina Faso, nous présentons une capture d’écran des résultats du lecteur AccuScan Gold. Remarquez le faible taux d’aflatoxines de 1,9 ppb (parties par milliard), se situant bien dans les limites internationales de sécurité des aliments.

L’aflatoxine n’est pas un problème à sous-estimer au Burkina Faso comme dans beaucoup d’autres pays africains d’ailleurs ; la contamination est très répandue dans les aliments comme le maïs et les arachides, qui sont des aliments de base consommés au quotidien par les populations. L’aflatoxine se retrouve même dans les aliments pour bébés : 84% des préparations à base de céréales produites au Burkina Faso contiennent de l’aflatoxine B1 (le type le plus toxique). Les plus touchées en contenaient 900 fois plus que la limite maximale ce qui est élevé pour des bébés qui sont très vulnérables à la toxine.

Les rois s’engagent avec Aflasafe à assurer la bonne santé de leurs communautés 

Nous avons été ravis d’apprendre que lors de deux de nos manifestations, à Pô et Bouèga (près de la ville de Garango), nos activités avaient suscité l’intérêt des rois locaux. Adama Neya, phytopathologiste à l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) du Burkina Faso, qui a contribué au développement de l’Aflasafe BF01 et co-responsable de la commercialisation au Burkina Faso, représentait l’équipe ATTC. Au cours de ses visites sur le terrain, il a eu le privilège d’être reçu en audience par le Roi de Pô, Sa Majesté Pô Pê, le 13 novembre 2018, et deux jours après par le Roi de Bouèga, Sa Majesté Belem Comba, le 15 novembre.

Une deuxième audience royale le 15 novembre 2018 : Dr Adama Neya de l’INERA (à gauche) rencontre Sa Majesté Belem Comba, roi de Bouèga (à droite) et Aminata Darga, traductrice et l’une des agricultrices qui ont participé à l’expérimentation d’Aflasafe BF01 à Bouèga, Burkina Faso, en faisant un test Aflasafe dans son champ Ils ont été immortalisés tenant notre dépliant pratique sur l’utilisation de l’Aflasafe BF01 et les questions-réponses en français.

Les deux rois étaient très intéressés à en apprendre davantage sur l’aflatoxine et l’Aflasafe, et à mieux comprendre les enjeux. Après avoir reçu toutes les informations utiles, tous deux se sont engagés à agir en tant qu’ambassadeurs de la sensibilisation non seulement pour promouvoir l’utilisation d’Aflasafe auprès des agriculteurs de leurs communautés, mais aussi pour défendre la cause d’Aflasafe auprès des entreprises et du gouvernement. Nous sommes honorés de pouvoir compter sur leurs arguments de poids pour notre cause et nous sommes impatients de voir comment leur influence et leur poids aideront à stimuler la demande d’Aflasafe.

Le roi de Pô a été particulièrement fort intéressé par les bienfaits de l’utilisation d’Aflasafe sur la santé. Montrant l’exemple, il a dit qu’il appliquerait lui-même l’Aflasafe BF01 dans sa propre parcelle et qu’il encouragerait son peuple à faire de même – pas seulement pour pouvoir vendre à un meilleur prix, mais aussi parce qu’ils doivent nourrir leurs familles avec des aliments sains.

« Notre vie est en danger avec ces aliments contaminés » a-t-il dit. « J’ai entendu parler des cancers ; avec ces maladies, nous ne pouvons pas avoir 80 ans de vie. Notre gouvernement doit fournir le soutien nécessaire pour protéger la santé de la population. »

Avec un tel soutien d et un nombre croissant de champions sur le terrain au Burkina Faso, l’avenir de l’Aflasafe BF01 continue d’être prometteur. En 2019, nous continuerons à tout mettre en œuvre pour sensibiliser le public et, en particulier, à travailler davantage sur le marketing relationnel sur Aflasafe BF01, en ciblant les acteurs influents des industries agroalimentaire pour assurer une demande substantielle et durable dans l’avenir.

 

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LIENS

L’aspect visuel des épis de maïs peut être trompeur à vue d’œil : pendant qu’il recueille des échantillons, Hami Désiré Bicaba (à gauche), agriculteur, montre des épis de maïs d’apparence saine au Dr Adama Neya qui lui explique que même lorsqu’on ne voit aucune moisissure avec les yeux, cela ne garantit pas que les épis de maïs sont sans aflatoxine. L’aflatoxine est invisible et le seul moyen de détecter la contamination est un test scientifique. M. Bicaba est membre de l’Union des Groupements pour la Commercialisation des Produits Agricoles de la Boucle du Mouhoun (UGCPA/BM), et participe à une expérimentation d’Aflasafe BF01 à Sokongo, région de Dédougou, Burkina Faso. Pour de plus fabuleuses photos de la parcelle, consultez notre album Facebook.

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